GRAREM BOTANIQUE: DE THIR OUALLAL A RBIB EL FIJEL

Publié le par El Hiya

L’année 2011 vient d’être amorcée à Grarem, le premier mois de l’année tire déjà à sa fin. Le paysage est surtout à la grisaille, le couvert de verdure n’étant pas encore assez poussé. Il faut dire que la météo n’a pas été prolixe cet hiver. Les précipitations n’ont pas été abondantes. Du coup la végétation se fait attendre et a du mal à apparaître. Nous autres à Grarem et sa région, on voit ça d’un mauvais œil, car on ne veut pas être privés de notre meilleure saison, le printemps, où la nature s’épanouie. La flore, la faune et l’homme sont à la joie. Je ne vais pas vous chanter la chanson de Pierre Perret, mais j’y ai pensé en écrivant ces lignes. Le printemps à Grarem me fait penser à toutes ses plantes comestibles ou non dont le langage local est florissant (pour rester dans le sujet).

     Parmi les plantes sauvages (ou champetres) comestibles et dont je garde le souvenir du goût de chacune, je peux citer : El khechef (qui est le chef), tilfafe, essella, el djernize, guernina (qui n’est pas un tableau de Picasso), echebt, elahlah, nouar benteghmesse, bibrasse, laddad dont on tirait aussi la gomme (el 3elq), mais gars aux racines qui sont parait-il toxiques, el harcha, thir ouellal, el heska. En été il y a aussi enn-beq (jujube sauvage) et j’en oublie sûrement.

      Les plantes qui ont des effets thérapeutiques : El fijel et je ne sais pas pourquoi il y a aussi rbib el fijel, khebbiza (qui sert aussi à confectionner des sous pour jouer), majjita (utilisé aussi pour organiser des batailles rangées par ses effets piquants), edderiasse, el berouak, el 3ansal, bouchnaf, ena3na3 et autres.

      Les plantes pittoresques : Bougar3oune, guinguine, el guize (qui n’est pas un duc), etc.

      Les plantes diverses qui poussaient à outrance : Thaoura, bounakkar, el kandoul, essadra et j’en passe.   

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