LE BARRAGE BENI HAROUN DONNE UN NOUVEAU VISAGE A GRAREM

Publié le par el hiya

Le Président de la République donne le la de la rentrée politique et sociale en entamant un périple marathon qui le conduira dans cinq wilayas du pays. L’eau, dans son sens génétique avec l’ensemble de ses segments, sera au cœur de cette tournée. Le Président Bouteflika entame aujourd’hui sa visite par la wilaya de Jijel, un choix illustratif quand on sait que Jijel est la wilaya la mieux arrosée du pays, avec des moyennes de précipitation qui égalent ou dépassent des pays du nord de l’Europe.
Le point nodal de cette tournée est une infrastructure qui cumule les superlatifs. Plus grand barrage d’Algérie est bien au-delà, selon la littérature abondante à son sujet, le barrage de Beni-Haroun, immense plan d’eau dans une vallée enserrée par deux impressionnantes montagnes, se trouve à Grarem Gouga, dans la wilaya de Mila. Mais sa dimension et sa vocation en font le réservoir de six wilayas de l’est du pays.
Beni-Haroun est au centre d’un réseau de barrages, de plans d’eau  et d’adductions impressionnants. Son apport en eau potable et en énergie électrique sur le plan  régional l’érige en réalisation majeure des années post-indépendance. Quand on sait l’importance de l’eau dans la vie de tous les jours et la vie tout court, on prend également la mesure des défis que se pose pour un pays, comme le nôtre, dont le territoire est en majorité désertique ou semi-désertique. L’eau, qualifiée de défi majeur pour l’humanité dans les siècles à venir, est une ressource rare, non renouvelable si elle n’est tributaire des caprices du ciel. Aujourd’hui, même le ciel n’est plus ce qu’il était, avec des dérèglements climatiques d’où l’importance stratégique de penser et de réaliser une politique de l’eau. L’Algérie s’y est attelée depuis quelques années, exploitant toutes les possibilités offertes dans le domaine.
Le dessalement d’eau de mer, introduit au pays ces dernières années, constitue un des segments de cette politique. Mais cette option n’étant viable que dans la bande littorale et sub-littorale, d’autres alternatives sont indispensables, comme l’utilisation rationnelle des maigres ressources disponibles, l’utilisation judicieuse des nappes du Sahara, la multiplication des stations d’épuration, la prohibition de l’utilisation de l’eau potable à d’autres fins que l’alimentation des ménages, et la construction de retenues collinaires et de barrages viables en réduisant le danger et l’envasement.  C’est un aspect, et pas des moindres, de cette politique qui sera à l’honneur au cours de ce périple du Président Bouteflika, dont on sait qu’il est l’initiateur de cette politique. Il était de bon ton d’ouvrir les vannes à partir de Jijel où la nature est encore luxuriante malgré les dégâts des incendies, grâce certainement à cette pluviosité généreuse. Jijel, qui s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir le Président Bouteflika, constitue  donc une première étape d’une tournée destinée à doter six wilayas de l’est du pays de cette denrée rare qui apportera la vie et la qualité de la vie à des millions d’Algériens.
D. K

Par : EL MOUDJAHID   Le : mardi 04 septembre 2007

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